L'Afrique s'invite chez Sa Majesté






Depuis quelques années le mois de novembre est synonyme de cinéma Africain au Royaume Unis. Il y a en tout trois festivals qui présentent un large éventail de choix permettant ainsi au plus grand nombre d'être témoins des dernières nouveautés du continent et de sa diaspora en matière audiovisuelle. L'un des objectifs commun de ces différents festival, est d'éradiquer les stéréotypes négatifs qui sont trop souvent associé au continent noir.


Le rideau se lève en premier sur le festival écossais Africa in Motion (l'Afrique en Mouvement) qui a lieu entre Glasgow et Edimbourg du vingt cinq octobre au deux novembre. L'Afrique en mouvement célèbre cette année sa septième édition  en ouvrant un nouveau lieu dans Glasgow où des films africains pourront être visionnés pour la première fois. Comme lors de ses précédentes éditions, le programme présente une structure claire qui permet au spectateur de choisir la thématique selon ses intérêts (la migration, la diaspora, la sexualité, ou la diversité de langues; les Arts africains populaires), il montrera aussi comment les aspects de la culture traditionnelle et les notions de modernité sont reinterprétés par les artistes africains dans tout le continent avec des exemples concrets de musiciens, de poètes et des artistes visuels venu du Maroc, de l'Égypte, du Sénégal, de l'Afrique du Sud et du Kenya. 

Le témoin sera repris par le Festival de Cinéma Africain de Londres  qui se déroulera du premier au onze novembre. Pour la deuxième année consécutive, le Festival de Cinéma Africain de Londres présente une proposition ambitieuse avec pas moins de soixante dix films qui durant dix jours pourront être visionné dans divers quartiers de la capitale de la Tamise. Le festival, organisé par la Société Réelle Africaine, le SOAS  et l'Université de Londres, et co-dirigé par Lindiwe Dovey et Rennie Namvula, apporte cette année une variété de films qui vont de la comédie du réalisateur Tchadien Mahamat-Saleh Haroun," Sexe, Okra et un beurre salé", à la lutte pour l'égalité des droits de LGTBI en Ouganda avec le film documentaire "Nomme-moi Kuchu" des réalisatrices Katherine Fairfax Wright et Malika Zouhali-Worrall, jusqu'à l'opportune, "'Education d'Auma Obama", un regard de la soeur d'Obama qui s'enfonce dans les racines de sa famille au Kenya et qui sera projeté le six novembre, jour des élections aux USA.

Pour finir il y aura l'Afrika eye Festival  L'Afrika Eye est la dernière proposition qui nous vient du Royaume-Uni pour novembre et qui durant le week-end du neuf au onze projettera des oeuvres Africaines et de sa diaspora dans la ville britannique de Bristol. Avec un mariage d'automne, le festival a su combiner cinéma africain, musique et danse en mettant à profit les cinquante ans de l'indépendance de la Jamaïque et en rendant un hommage au pouvoir de la guérison de la douleur en Afrique. Le festival s'ouvrira sur le film du réalisateur Sénégalais Moussa Touré "La pirogue", le long métrage a reçu une excellente critique au Festival de Cannes de cette année, non sans le contrepoint d'un scénario qui renforce les stéréotypes de l'immigrant noir qui arrive en Europe à la recherche d'une vie meilleure. Le festival présente de plus des films comme "Vie et Dette", de la réalisatrice Stephanie Black, qui parle de l'impact de la globalisation en Jamaïque ou encore "Après les pas de l'Empereur", de Shawn Sobers, qui traite la période allant de 1936 à 1941 durant laquelle l'empereur de l'Éthiopie, Haile Selassie, a vécu dans la ville de Bath.

Vous l'aurez compris, la culture Africaine s'offre à vous tous qui résidez ou qui séjournez actuellement chez sa majesté. Ne ratez pas ces moments les YGB, et sortez couvert à tantôt.



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