A Perfect Day

La réussite de la mission du jour ne tient qu'a une corde. C'est en effet ce que l'on pourrait se dire en regardant  A Perfect Day, le nouveau film du réalisateur Espagnol Fernando Leon de Aranoa adapté du roman Dejarse Llover de Paula Farias qui sort dans les salles ce mercredi 16 mars. Ce dernier nous permet de suivre un groupe de travailleurs humanitaires en Bosnie. Leur mission du jour consiste à extraire le cadavre d'un gros homme, jeté dans le seul puit d'eau potable à des kilomètre à la ronde afin d'éviter que l'eau ne soit contaminée ce qui serait à n'en pas douter, source d'épidémies en tout genre. Rien de plus simple me direz vous d'autant plus que ceci se déroule vers la fin de la guerre, dans une relative paix. Mais voila que la corde qui devait servir à remonter le corps casse en pleine extraction dans une zone ou les boutiques vous vous en doutez ne courent pas les rues. Je ne vous en dis pas d'avantage, je vous laisse lire le synopsis et visionner les bandes-annonces.
Un groupe d’humanitaires est en mission dans une zone en guerre : Sophie, nouvelle recrue, spécialiste dans l'assainissement des eaux veut absolument aider ; Mambru,  responsable de la sécurité et de la cohésion du groupe vit sa dernière semaine au sein de l'équipe, tombeur de ces dames à ses heures perdus, il est tout bonnement désabusé et veut juste rentrer chez lui ; Katya, responsable de l'évaluation et de l'analyse des conflits, voulait Mambru ; Damir l'impassible traducteur veut que le conflit se termine ; et B qui est accro à la décharge d'adrenaline que procure la possibilité de régler des des problèmes en plein chaos, ne sait pas trop ce qu'il veut. 
Humour, drame, émotion, routine, danger et espoir se conjuguent dans A PERFECT DAY.
  
Je vous recommande vivement d'aller voir ce film parce que le réalisateur est parvenu à mon avis à trouver le ton parfait pour nous raconter une situation dramatique avec un humour quasi omnipresent. Attention, ceci n'est pas un film comique loin la, mais il dénonce l'absurdité de la guerre avec drôlerie. C'est au final grâce à cet humour pas toujours drôle ou facile à suivre d'ailleurs, que ces hommes et ces femmes parviennent au quotidien à faire face à des situations absurdes et révoltantes. Nous voyons le décalage qu'il peut y avoir entre la mission premiere des humanitaires et tout le protocole qu'ils doivent suivre avant de pouvoir enfin se rendre utile.  Ce film changera certainement votre regard sur les mission des ONG. 
Ce sera tout pour aujourd'hui les amours. On sort toujours couvert les YGB et on se dit à tantôt.
xoxo

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