Je vous invite à regarder ce court métrage dirigé par Bolaji Kekere-Ekun pour la 37th STATE, une société de production spécialisé dans la mise en avant de la culture africaine. Dans cette oeuvre-ci, le réalisateur revisite allègrement la légende de Mami Wata. D'aussi loin que je me souvienne, aucune histoire de cette légendaire sirène des eaux ne ressemble à une autre tant il y a des versions et des récits à foison la concernant. D'aucun disent que c'est un esprit maléfique qui agit en séduisant les femmes cupide et avide de pouvoir, en leur promettant la richesse et la réussite sociale pour mieux les asservir. Une fois que ces dernières sont conquise, la sirène en fait ses esclaves jusqu'à ce qu'elles perdent la tête et lui vendent leurs âmes. D'autres au contraire la décrivent comme une déesse des eaux aimante et attentionnée qui vient au secours des êtres égaré et faible leur redonnant foi en eux en anéantissant tout ceux qui leur veulent du mal. Je ne vais pas m'attarder sur son aspect physique tantôt poisson d'eau douce, tantôt femme aux jambes inoxydable bref...la diaspora regorge de versions énigmatique de cette Maman des eaux (Mami Water).
Le réalisateur Nigérian lui, à choisi de mettre en avant le côté obscur en jouant en plus sur le code des couleurs. Ce rouge dont se revêt la sirène, rappel le sang de ces âmes qu'elle envoute et emporte sans remord, Ces cheveux d'un noir de jais dressé tel des cornes nous font à la fois penser aux corbeaux oiseau de malheur s'il en est, et à la geôle sans retour de ses innocentes proie. Je ne vais pas m'étendre sur le sujet car comme je vous le disais plus haut, il existe des milliards de version de la légende Mami Wata, voici celle de Bolaji...dédicace à Afromangocie.J'espere que vous avez passé un agréable moment les YGB, je vous dis à très vite les amours.
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