Le comble pour une bavarde, c'est de se retrouver à court de mots.
Je me fais violence depuis deux semaines pour vous raconter ce moment de pure bonheur que j'ai vécu à la maison de la poésie en compagnie d'autres femmes d'exception, mais rien n'y fait, mes écrits me semblent en dessous de mes émotions. D'ailleurs comment retranscrit-on le bonheur spirituel et intellectuel ?
Six ans que j'attendais de pouvoir lui dire de vive voix ce que ses écrits représentent pour la femme Africaine que je suis. La fierté que ses discours éveillent en moi, l'inspiration qu'elle incarne et représente aux yeux de toute une génération. Mais le jour J, c'est elle qui m'a complimentée, encouragée et scotché par sa simplicité. S'il est possible de retomber amoureuse de la même femme toutes les dix secondes alors pour moi c'est chose faite et ce grâce à Chimamanda. En apprenant sa venu prochaine à Paris, j'avais d'abord pensé à partager l'information sur la page Facebook pour convier le plus grand nombre, mais me souvenant de ce que Beyoncé avait fait sur son dernier album en date, je savais qu'on aurait sans doute manqué d'espace pour contenir la foule qui allait poindre pour écouter l'oratrice de talent qu'elle est. J'ai donc opté pour des messages privé à ces femmes avec lesquelles j'aime échanger en toute liberté et en toute confiance a commencer par ma très chère Didi sans oublier son insolence la reine mère afromangocie que vous voyez ci-dessous.
Je tenais absolument à partager avec vous quelques une des photos prise avec mon iPad ce soir la, car elles renferment tant de petites histoires insolites. En voici d'ailleurs une rien que pour vous. N'ayant pas pris le temps de preparer un petit post it avec son prénom écrit dessus pour la séance de dédicace, j'ai gentiment suggérée à Lydvina de présenter sa piece d'identité afin que l'auteure en rédigeant, n'écorche pas son nom. Ceux qui la connaissent savent que la femme que voila ne fait jamais les choses à moitié. C'est donc sa carte de sécurité sociale que cette dernière à choisi de présenter à Chimamanda, ce qui a eu pour effet de faire rire tout le monde autour de nous, Chimamanda donc de s'étonner et de demander sourire aux lèvres la raison de cet esclaffement collectif. Lorsque d'une seule voix la foule lui a répondu, elle a regardé le phénomène qui se tenait juste à côté d'elle et qui demeurait imperturbable dans son action, elle a juste dit "really ? " et moi de lui dire que ses mots à elle sont tout aussi efficace que ceux d'un médecin sur une ordonnance car ils guérissent les âmes qui les ingurgitent, et cela vaut bien une consultation aussi fantaisiste fut-elle. Ces étoiles dans les yeux de Chimamanda une fois que j'avais fini mon speech ? priceless. Elle m'a dit "You guys don't know how happy you're making me". En réalité c'est elle qui nous rendait heureuse.
Sa patience, son endurance et cette façon qu'elle a eu d'accorder à tout un chacun l'écoute et l'attention nécessaire m'ont juste dépassé. Je ne vous cite même pas les punchlines aux quelles nous avons eu droit durant la présentation de son dernier né Americanah. Qu'elle parle de l'Afrique, du féminisme ou du cheveux naturel, c'est toujours avec le mot juste et sur le ton qu'il faut. En résumé, c'était une soirée qui en valait la peine, de celles qu'on explique pas car il fallait y être pour comprendre. J'en ai bien sure profité pour faire signer deux de mes livres, Half of a Yellow Sun et Purple Hibiscus et je me suis empressé d'aller lire sa dernière nouvelle Olikoyé grâce à la talentueuse NFK à qui je dis un grand merciiiiiii.
Si vous ne connaissez pas encore sa plume, je ne peux que trop vous encourager à la découvrir. Et vous pourrez bien entendu me dire ici ce que vous en avez pensé.
Ce sera tout pour aujourd'hui les amours...
xoxo
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