En me réveillant ce matin j'ai réalisé qu'une année entière s'était écoulée entre le moment ou j'avais mis de côté ces images pour faire un post sur le blog, post que vous n'avez jamais vu puisque je remettais toujours le tout au lendemain, et ce jour-ci ou je me decide enfin à les partager avec vous. Au départ je voulais vous parler des femmes qui ont boulversé mon univers en 2014 dans différents domaines (musique, cinéma, littérature, science etc...) puis la liste s'est avérée trop longue, interminable je vous assure. J'ai opté pour un voyage dans le temps, une petite escapade Brazzavilloise que j'avais déjà partagé ICI mais qui pour moi est toujours d'actualité. Je célèbre la femme au quotidien et même si je trouve assez absurde qu'on ne lui consacre que vingt quatre heures de réjouissance, j'aime assez l'idée de la voir redevenir Nefertiti, Ngalifourou, Nzinga ou autre reine prête à être servi par un homme encore plus royal durant tout le mois de Mars.
L'année dernière la Compagnie aérienne Congolaise ECAir m'avait fait l'honneur de me compter parmi les prestigieux invités présent lors de l'hommage rendu aux innombrables femmes noires ayant marqué l'histoire. J'en avais profité pour prendre ces photos de ce qui est à mes yeux la plus belle capitale au monde. Ne vous méprenez pas. Elle n'est pas comparable à Paris Tokyo Milan ou New York, mais elle à ce petit plus que ces villes ne n'auront jamais : tout mon amour. Cette ville m'a vu naitre, grandir, aimer, douter et partir. Et malgré toutes les peines qu'elle a du souffrir ces intarissables larmes qu'elle a récemment du sécher, elle a gardé le sourire. Un sourire aussi brillant que les visages de ces femmes qui, chaque jour, balais et pèles à la main s'évertuent à la rendre belle, radieuse, lumineuse.
Je ne peux pas célébrer la femme sans automatiquement penser à la Brazzavilloise, à sa force, sa témérité, à ce cordon ombilical qui ne se rompra qu'a mon dernier souffle. C'est à travers elle que j'ai vu le jour et ses yeux ont ouvert les miens au monde. Ses souffrances silencieuses parfois, ses douleurs insondables pour moi et cette déchéance qu'on pourrait éviter sans peine, m'aident à surmonter toutes les épreuves de ma vie de femme. Si elle, après tant de combat et de brimade peut encore se lever, parler et briller, qui suis-je moi pour renoncer, capituler ou abdiquer ? Car oui, tant que dans mon imaginaire, la Brazzavilloise est reine, fougueuse et vaillante tel une amazone, je suis par ricochet, divinement royale, fier et rien au monde ne peux me briser.
A toutes les femmes qui partagent cet espace avec moi, celles qui passent et laissent une trace, celles qui encouragent et soutiennent, à vous toutes : bonne et heureuse journée de la femme chaque jour de votre vie.
On se dit à tantôt les amours...
xoxo
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