Je vais un peu vous raconter ma vie dans ce post-ci.

Tout ceci à eu lieu au Barrio Latino, pour fêter les vingt deux ans d'Alana,qui ne vieillit pas...

 Je suis arrivée dans ce pays le onze septembre mille neuf cent quatre vingt dix, à l'écrire comme ça, je réalise que ça date. J'ai eu le chance de connaître beaucoup de gens, de tisser des liens d'amitiés durables et éphémères, de celles qui vous enrichissent et vous font avancer, à celles qui vous handicapent et vous poussent à vous surpasser tout en allant puiser au plus profond de vous. Et il y a eu des amitiés qui perdurent et pour lesquelles vous priez sans relâche.

Je vous présente Babou, la première amie que je me suis faite en arrivant en France, elle à été ma partenaire pendant près de cinq ans, tous les mercredis après midi nous brûlions notre graisse aux barres asymétriques et à la poutre, nous étions des gymnastes. Je sais que rien sur mon corps d’aujourd’hui ne peut vous le faire deviner, mais ma foi j'étais assez doué...

Alana...je l'ai connue l'année d’après, nous avions beaucoup de point commun, mais nous étions surtout amoureuse du même homme. On rêvait de Lenny quand lui nous disait " i'm gonna stand by my woman" waouh la jeunesse!!!, nous passions nos week-ends aux puces de Clignancourt à la recherche de pièces rares et vintage, de sons funky et de gens créatifs.

Les années ont passé, et la vie nous a plus ou moins éloignée, Alana vie dans le sud et elle a même réussi à choper l'accent de la-bas, Babou est devenue miss texto, vous lui en envoyez un en janvier elle vous répond en décembre, mais jamais elle n'oublie votre anniversaire, c'est une perle.

Ne vous méprenez pas, je ne vais pas conter un roman sur l’amitié parfaite, ici comme dans vos relations à vous, il y a eu des hauts et des bas, mais on ne s'est jamais dit Adieu, nous laissons ce privilège à la mort et à ses anges. Notre force a été la communication, je dois reconnaître que ce n'est pas toujours grâce à moi qui suis une boudeuse née, mais elles sont patiente et tolérante, la ou je suis capricieuse et trop exigeante parfois.

Nous étions une équipe de sept, et j'étais la seule personne normale et raisonnable, je vous assure que c'est vrai, les autres sont fous et ils se soignent. A gauche vous avez Mr Jaimes, lui aussi faisait parti de ma classe à mon arrivée en France, il avait de long cheveux brun oui oui, le temps qui passe maman...à gauche Mr José, celui qui n'en rate pas une, j'ai encore mal aux côtes à cause de ses interventions pourtant cet événement à eu lieu il y a  longtemps.

Si seulement nous avions su ce qui nous attendait...

Euh, j'ai une explication...surtout, ne me laissez jamais boire vos cocktails alcoolisés, je vous assure que ce sera à vos risques et péril...

Les larmes de l'addition

C'est Alana qui depuis sa campagne perdue du sud de la France avait choisit cet endroit, que je ne vous recommande que si vous voulez danser. Je ne lui en ai pas voulu pour ça, même si je dois avouer qu'elle m'agace a ne jamais prendre le moindre gramme, elle est la même depuis que je la connais, dire qu'avant nous nous échangions nos pantalons, je vous dis vrai hein, j'entrais dans ses pattes d'eph avant, mais ça c'était avant, oui je sais.

L'addition était salée, quasiment le prix d'un loyer parisien, mais on ne vie qu'une fois et ces instants de magie n'ont pas de prix, on les savoure même en larme...